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  • 27.09.2013 — ECAV, Sierre

Conférence à l'ECAV Sierre

2013
Conférence

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Invitée par le philosophe et l’éthicien Eric Maeder, Maya Bösch présente le vendredi 27 septembre 2013 aux étudiants du Master du programme Arts dans la sphère publique de l’ECAV à Sierre, son installation : CHEVAL DE BATAILLE, de Bösch-Golay. Plus qu’une installation, ce happening du 29.03.2013 en réaction au risque de fermeture de Zabriskie Point – espace d’art contemporain à Plainpalais / Genève  (ancien abribus) a suscité maintes plaintes et une polémique médiatique (voir plus dans CHEVAL DE BATAILLE). L'installation : Un cheval suspendu dans un minuscule espace d’art contemporain au carrefour de Plainpalais. Cette installation de Regis Golay et Maya Bösch a été retirée quelques jours plus tard par le collectif d’artistes de Zabriskie Point à cause de la forte pression exercée par les réseaux sociaux et la population. Aujourd’hui ce CHEVAL DE BATAILLE (nature morte), qui date de la création HUNGER ! RICHARD III présentée à La Comédie de Genève en 2005, est de retour au dépôt de la Compagnie sturmfrei. Et il dit : Bösch, il faut commencer à faire de la médiation car c’est ce qu’on nous demande de faire aujourd’hui : expliquer ton geste artistique pour que le récepteur ait les clés suffisantes pour l’accepter, l’avaler, le rejeter OU l’aimer. Et je lui réponds : Expliquer quoi ? Qu’en démocratie ici, nous vivons une époque de tragédie sans fin mais sans conscience ? Elle n’a pas encore lieu ici, mais ailleurs.

Cheval de bataille est une image projetée, celle de la défaite et de l’humiliation.

Depuis cette installation, le collectif de Zabriskie Point a continué son activité. Sur le site, il est écrit que CHEVAL DE BATAILLE s’est déroulé du 10 avril au 15 mai 2013 alors que cela s’est effectivement déroulé du 29 mars au 5 avril 2013.

Les étudiants de l’ECAV prennent parole. Ils désirent comprendre le geste de Régis Golay et de moi-même, nos motivations et intentions, ainsi que la parole de l’opposition, les différentes énonciations, conflits et conséquences à l’intérieur et à l’extérieur, que cette oeuvre a parcouru ou provoqué de manière énigmatique et confuse. Dans le premier numéro du CAHIER THEATRE édité par sturmfrei en printemps 2014, un sujet est consacré à cette installation censurée.